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SUR LE NET :

- Bahrain Center for Human Rights


 
 
Vingt et un opposants en procès à Bahreïn

Reuters, le 8 mai 2011

MANAMA - Le procès de 21 opposants, en majeure partie des chiites, s'est ouvert dimanche devant un tribunal de Bahreïn, qui les accuse d'avoir cherché à renverser le gouvernement lors des grandes manifestations de février et de mars.

Bahreïn, royaume dirigée par une famille sunnite, a réprimé les manifestations en faveur d'une libéralisation, d'un arrêt des discriminations religieuses et d'une monarchie constitutionnelle. L'armée saoudienne est intervenue en renforts pour soutenir la monarchie bahreïnie et rétablir l'ordre.

Parmi les 21 personnes en jugement, sept sont poursuivies par contumace. Au nombre de ceux qui sont jugés figure l'opposant chiite Hassan Mouchaïmaa, chef de l'organisation d'opposition Hak, qui avait appelé au renversement de la monarchie des Al-Khalifa.

Est également jugé Ebrahim Charif, dirigeant sunnite de l'organisation laïque Waad, qui avait réclamé l'instauration d'une monarchie constitutionnelle sans aller jusqu'à demander le départ du roi.

Selon l'agence de presse officielle de Bahreïn, les 21 prévenus, jugés par un tribunal civilo-militaire au sein duquel des procureurs militaires jugent l'affaire devant une commission composée de deux magistrats civils et d'un militaire, sont accusés de "tentative de renversement du gouvernement par la force, en liaison avec une organisation terroriste oeuvrant pour le compte d'une puissance étrangère".

Selon des défenseurs des droits de l'homme, en vertu de la législation antiterroriste du royaume les accusés sont passibles de la peine de mort s'ils sont reconnus coupables des chefs d'inculpation les plus graves.

En avril, un tribunal bahreïni a condamné quatre hommes à la peine de mort après les avoir déclarés coupables, à l'issue d'un bref procès, du meurtre de deux policiers.

L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, basée à New York, a déclaré mercredi avoir reçu des informations dignes de foi selon lesquelles l'un des accusés, Abdoulhadi al Khaouadja, a été hospitalisé après avoir été passé à tabac en détention.

Le royaume nie que la torture soit pratiquée dans ses prisons.

 

   
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