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Les élections se déroulent au milieu d'une répression sans précédent - IFEX, le 27 octobre 2010


 
 
Les sunnites conservent la majorité après le 2e tour à Bahreïn

Reuters, le 31 octobre 2010

Les sunnites au pouvoir à Bahreïn ont conservé la majorité absolue au Parlement après le second tour des élections législatives, selon les résultats publiés dimanche.

Les sunnites étaient menacés de perdre la majorité absolue des 40 sièges de la chambre basse mais le groupe laïque Waad, qui compte des sunnites et des chiites dans ses rangs, a perdu les deux circonscriptions qu'il convoitait lors du second tour qui se déroulait samedi.

Le Wifaq, principal groupe chiite d'opposition, s'est imposé au premier tour dans les 18 circonscriptions où il présentait un candidat et espérait que le Waad permette de faire perdre la majorité absolue aux sunnites.

Les groupes islamistes sunnites - Al Assalah et Al Menbar -, alliés du gouvernement, ont porté à sept leur nombre de sièges contre 15 en 2006.

Il s'agissait des troisièmes élections législatives depuis la création de l'actuel Parlement, qui dispose de prérogatives limitées puisque que pour avoir force de loi, tous les textes votés doivent être approuvés par la Haute Assemblée dont les membres sont nommés par le roi.

Proche allié des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite, Bahreïn, pays d'1,3 millions d'habitants à majorité chiite, est dirigé depuis près de trois siècles par la dynastie sunnite des Al Khalifa.

Les chiites se plaignent de discriminations dans l'emploi et les services, ce que dément le gouvernement de Manama.

Les analystes et l'opposition jugent que le gouvernement a découpé les circonscriptions électorales de manière à empêcher le Wifaq d'obtenir la majorité.

Des réformes lancées par le roi Hamad ibn Issa al Khalifa ont débouché sur l'adoption d'une nouvelle Constitution et sur des élections en 2002 et 2006, répondant à une partie des revendications des chiites.

Mais l'autorité suprême reste entre les mains de la famille royale. Bahreïn est, avec le Koweït, le seul pays arabe du Golfe à disposer d'un Parlement.

 


   
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