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Manifestation en Azerbaïdjan : la police interroge l'opposition

AFP, le 30 avril 2011

La police d’Azerbaïdjan a interrogé vendredi un un des leaders de l’opposition, le deuxième à être convoqué cette semaine, dans le cadre d’une enquête sur l’organisation au début du mois d’une manifestation non autorisée dans cette ancienne république soviétique.

"Je pense que l’enquête pénale (à l’encontre des militants) a été ordonnée par les autorités politiques et a pour but de faire pression sur les forces démocratiques et de restaurer une atmosphère de peur", a déclaré à l’AFP Isa Gambar, leader du parti d’opposition Musavat, qui a été retenu pendant plus de quatre heures par la police.

Un autre leader de l’opposition, Ali Kerimli, du Front Populaire, avait également été interrogé jeudi pendant près de cinq heures.

"L’enquête pénale qui a été ouverte à la suite du rassemblement du 2 avril a été fabriquée et n’a aucun fondement", a-t-il déclaré.

Les deux hommes ont été interrogés en tant que témoins dans cette enquête, après une convocation de la police.

Des dizaines de manifestants avaient été interpellés lors de cette manifestation contre le régime en place, le 2 avril à Bakou. Douze d’entre eux ont déjà été inculpés, notamment pour troubles à l’ordre public et rébellion vis-à-vis des forces de l’ordre.

Le 17 avril, la police azerbaïdjanaise a également interpellé 65 personnes, en empêchant une autre manifestation de l’opposition dans la capitale, parmi lesquelles un enfant qui a été brièvement détenu avec sa mère après avoir crié "Liberté !".

Les partis de l’opposition se plaignent de l’absence de droits démocratiques et de liberté d’expression.

M. Aliev, qui a succédé à son père en 2003 dans ce pays du Caucase riche en hydrocarbures, a été réélu en 2008 pour un deuxième quinquennat et a obtenu par référendum l’année suivante la levée de la limitation de l’exercice du pouvoir à deux mandats présidentiels consécutifs.


   
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