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- Demandeurs d'asile en Ile-de-France, un parcours du combattant
- La cour européenne remet en cause le droit d'asile dans l'UE




 
Asile : De 300 à 600 postes d'intervenants sociaux supprimés dans le secteur de l'accueil

[Fenêtre sur l'Europe]
26 mai 2011

Environ 10 % de coupe budgétaire sur trois ans, tel est le régime très sévère auquel vont être soumises les structures d’accueil pour demandeurs d’asile.

Selon France terre d'asile un rapport de l’IGAS et de l’IGF va jusqu’à poser l’hypothèse de la suppression de quelques 600 postes sur les quelques 2 100 que ce secteur compte.

Remise en cause du travail social, de l’accompagnement juridique, réduction des places d’hébergement destinées à ce public : l’orientation voulue par Bercy et validée par le ministère de l’Intérieur est claire. Haro sur le travail social ! Désormais, la devise gouvernementale pourrait bien être de surveiller sans secourir et sans protéger.

France terre d’asile exprime sa vive inquiétude devant cette orientation et cette prétendue obligation de compression budgétaire.

« Prétendue » car selon le communiqué de Frnace terre d'asile l’effort depuis de nombreuses années ne porte pas au bon endroit, à savoir la réduction de la durée de procédure à un an, et un véritable travail sur un meilleur taux de reconnaissance à l’Ofpra.

L’encadrement de la procédure de demande d’asile (Ofpra et CNDA) dans une durée d’un an permettrait de gagner l’équivalent de près de 10 000 places d’hébergement, soit plusieurs dizaines de millions d’euros.