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Sourde aux ONG, l'ONU élit la Libye à son Conseil des droits de l'homme




 
 


Le HCR expulsé de Libye

AP, le 8 juin 2010

Le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU a été expulsé de Libye sans explication, a annoncé mardi l'organisation des Nations unies.

LE HCR a reçu une notification des autorités libyennes lui ordonnant de fermer son bureau. La porte-parole du HCR Melissa Fleming a précisé que l'agence, qui travaillait en in Libye depuis 1991, tentait toujours de négocier pour rester.

La représentation libyenne à Genève n'a pas commenté la situation.

La Libye n'a pas de système d'asile, c'est le HCR qui gérait les demandes d'asile avec 26 employés, principalement locaux.

Le bureau du HCR en Libye était "illégal", selon Tripoli

AFP, le 8 juin 2010

TRIPOLI — La Libye a justifié mardi la fermeture du bureau du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) par l'illégalité de ses activités, Tripoli n'étant pas signataire de la Convention de Genève sur les réfugiés.

"La Libye qui n'est pas signataire de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés de 1951 (...), ne reconnaît pas l'existence d'un bureau du HCR sur son territoire et par conséquent, toute activité entreprise par le bureau est illégale", indique dans un communiqué le ministère libyen des Affaires étrangères.

Tripoli précise qu'elle n'a pas signé d'accord de coopération avec le HCR, ajoutant qu'elle avait autorisé en 2001 la nomination d'un représentant de l'agence onusienne en Libye, dont la mission était "limitée à résoudre un problème particulier. Mais son travail était devenu par la suite illégal".

Le ministère souligne que la question de "l'illégalité des activités du bureau du HCR" et la nécessité de le fermer a été évoquée à plusieurs reprises avec le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à Tripoli.

Les autorités libyennes ont ordonné le 2 juin au HCR de quitter le pays, a annoncé mardi le HCR à Genève.

L'organisation onusienne, qui dispose d'un bureau en Libye depuis 1991 où elle emploie 26 personnes, a regretté la fermeture de son bureau en espérant que la décision des autorités libyennes est "temporaire".


   

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